Nous avions le siècle des Lumières. Aujourd’hui nous n’avons que l’électricité. Avec des plombs qui sautent de temps à autres.
Veilleur où en est la nuit ?
Au moment où la laïcité est chaque jour remise en cause par la plus haute autorité républicaine, au moment où le dogme religieux disjoncte, contraignant la liberté d’expression et la liberté des mœurs à rebrousser le chemin parcouru à la fin du XXème siècle, il est urgent de rappeler la différence entre croyance et connaissance et de rendre aux hommes la responsabilité de leurs choix.
Entre voix de velours et cris de singes, la bataille pour le non empiètement des magistères, qu’on croyait fossilisée depuis 1905, reprend de plus belle entre Eve et Lucy.
Ici l’‘argumentation scientifique se pose clairement dans le souci de rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à Darwin ce qui est à l’histoire du monde.
C’est une manière de régler ses comptes au créationnisme et à tous ceux qui enseignent que la terre a été faite en 7 jours il y a moins de 10 000 ans.
C’est une manière aussi de faire la part belle au rêve en se replongeant dans le placenta originel, le ventre humide de la terre, et les cris stridents du primate qui nous habite.
Ce « Bar des Sciences » tentera de diffuser un peu de pensée scientifique et de faire résistance aux religieux de tous poils. Mais entre Eve et Lucy le combat originel est inachevé. Entre le Dessein Intelligent et la Théorie de l’Evolution l’homme passe de l’Image de Dieu à l’ordre des primates. Quelle secousse !
Rendre compte de notre monde et de ce que nous sommes reste encore aujourd’hui le Vrai Cauchemar de Darwin.