13 journées dans la vie d’Antoine Duhamel

Spectacle

1 heure de spectacle impressionniste pour tenter de raconter l’extraordinaire complexité et richesse de l’œuvre d’Antoine Duhamel.

Pour raconter aussi ses doutes, ses rencontres, ses amours, ses larmes, tout ce qui  fait la vie d’un homme ordinaire.

3 comédiens, un pianiste, une chanteuse et des images reconstituent et rassemblent dans 13 journées symboliques, la vie de ce compositeur exceptionnel, connu du grand public par ses musiques de films pour Godart, Truffaut, Adam, Pollet, Leconte, Tavernier et tant d’autres.

Connu de quelques autres pour ses symphonies, son Dixit Farouche et son extraordinaire théâtre musical. Connu aussi bien sûr pour son ascendance : il est le fils de Blanche Albane et de George Duhamel.

Création 2005

Texte et mise en scène  Brigitte Mounier
Avec
Hervé Degunst
Marie Vandenbussche
Brigitte Mounier

Au piano Pierre N’Guyen
Soprano, Pascale Meesmaecker
Réalisation Vidéo, Franck Renaud

Production de la Compagnie des Mers du Nord en partenariat avec l’Ecole de Musique de Dunkerque et l’Université du Littoral côte d’Opale.
Création le 2 décembre 2005 à l’atelier Culture de l’Université de Dunkerque en présence d’Antoine Duhamel, en l’honneur des 80 ans du compositeur

Extrait

A un moment de ma vie je me suis dit est ce que je n’ai pas rêvé que j’étais compositeur ? et bien je ne serais pas compositeur. Tellement je n’arrivais pas à me faire jouer.
J’en étais à ce point que je me demandais si j’étais un compositeur.
(…)
J’ai fondé l’école de musique de Villeurbanne en 1980, c’était un véritable besoin, une nécessité absolue de m’inscrire dans une pédagogie différente de celle pratiquée en France,( après moi il y a eu d’autres directeurs), (je ne m’entends pas du tout avec le dernier.)
Je ne faisais pas de solfège avec les débutants. Je faisais de l’éveil musical avec les adultes comme avec les enfants.
C’est merveilleux une école où on peut venir à l’âge adulte étudier le jazz, la musique baroque, la chanson,
J’ai horreur des carcans.
Notre société se moque de l’Inde régie par les castes, mais chez nous aussi il y a des castes. On fait l’évaluation d’un musicien aux Prix qu’il a obtenus.
L’éducation musicale est très mal foutue dans ce pays.
J’ai toujours eu la sensation de me battre aux frontières de la musique.
Avec des gens qui ne connaissent pas la musique et la voit mal.
La plupart du temps, au cinéma, on ne parle pas de la musique.
Ils sont à côté de la plaque.