L’auteur Michael Ferrier vit au Japon où il enseigne les lettres françaises.
Il était à Tokyo le 11 mars 2011, quand le seïsme et le tsunami ravagèrent le Japon. Dans les semaines qui suivent il part vers la zone interdite, rencontre les employés de la centrale de Fukushima et tente de cerner les causes et les responsabilités de la catastrophe nucléaire.
D’inspiration claudélienne, le texte de Michaël Ferrier oscille entre beauté et chaos, entre poésie et investigation.
Comment le génie de l’homme se trouve remis en cause par la tectonique des plaques et engendre le désastre nucléaire.
Tel un haïku contemporain, la mise en scène s’attache à faire naviguer l’action depuis le monde ancestral du Japon, jusqu’au monde d’aujourd’hui et son désastre nucléaire nucléaire.