United Problems of Coût de la Main d’Oeuvre

Spectacle

« United Problems of Coût de la main d’oeuvre » est une Tragédie politique, une espèce de « 7 sur 7 » qui tente de ne pas répondre à la soeur à Christian ni aux questions que nous nous posons sur les effets dévastateurs de notre système économique. Objectif : L’épuisement total de l’argumentaire en faveur de la mondialisation.

« C’est un spectacle extrêmement drôle et décapant, joué par trois comédiennes époustouflantes du nord de la France, dont Brigitte Mounier , qui raconte comment trois femmes cadres dynamiques caricatures d’elles-mêmes tentent de répondre à une femme ( en voix-off) qui les interroge sur leur probable licenciement de son mari et de sa fille.
La femme pose inlassablement les mêmes questions auxquelles les trois autres s’empressent de répondre de façon absconse sur la conjoncture actuelle, en finissant bien sûr par s’emmêler les pinceaux et vendre la mèche. »
LE SOIR de Bruxelles /lundi 2 août 2004

« United Problems of Coût de la Main d’Oeuvre prend la forme d’un débat télévisé sur les effets dévastateurs des phénomènes de délocalisation dans la vie de « la sœur à Christian « ou « de mon mari »…
Compressant différents niveaux de réalités, télescopant micro et macro , documentant les rapports profanes au politique te à l’économique…Massera produit en quelques pages de fiction une analyse critique plus subversive que celles des meilleurs sociologues. »
LES INROCKUPTIBLES / du 19 au 26 mars 2002

Création 2002

Texte Jean-Charles Massera
Mise en scène Brigitte Mounier
avec Marie Boitel, Isabelle Carré et Brigitte Mounier
Création lumière Bernard Plançon
Costumes Pascal Souillart
Atelier de confection Isastyl
Voix off Agnès Delebarre

Coproduction Compagnie des mers du Nord / Ville de Grande- Synthe
avec le soutien du Conseil Régional Nord/Pas-de-Calais, du Conseil Général du Nord, de l’Université du Littoral Côte d’Opale et du Théâtre de la Verrière.

Création : mars 2002

Extrait

« Je crois qu’une meilleure surveillance des systèmes bancaires et une plus grande surveillance des comptes, notamment des comptes de ceux qui par contre, là, savent te trouver quand t’as pas payé ton tiers, seraient souhaitables pour diminuer les risques de voir des salariés, comme votre mari, faire partie de la vague de septembre. Reste la question des pouvoirs du FMI sur la situation mensuelle de la sœur à Christian ou celle de votre fille. Doit-il donner des avertissements préalables ? »