Manga post nucléaire.
C’est un no man’s land entre « Le dernier Combat » et « Mad Max »,
où les femmes auraient été plus résistantes que Jean Bouise.
L’histoire :
Dans un monde dévasté par la guerre et la bombe nucléaire, reste un théâtre près de la mer où survit une femme encore civilisée. Un beau jour s’infiltre par les cintres, un cinquième élément jeune et curieux, à la recherche d’eau et de connaissances.
Ensemble, la vieille résistante et la jeune inconnue vont reconstituer des bribes de mémoire collective et de notre histoire actuelle. Finalement convaincue qu’il faut tenter de vivre, l’ancienne cédera à la jeune rescapée du 24ème désert le résidu de guerrier que les chefs ont donné aux femmes pour repeupler la planète.
Dans cette pièce très rarement jouée, probablement inspirée par la bombe d’Hiroshima et par la guerre du Vietnam, Marguerite Duras joue d’une langue réinventée, primaire et sophistiquée, curieusement beckettienne.
Écrite en 1968, la pièce reste hélas d’actualité, si l’on considère l’épée de Damoclès qui pend au-dessus de nos têtes.